Pour les personnes autistes, la perception du monde social et les déductions faites dans des contextes spécifiques diffèrent des personnes non autistes : une approche différente de la pragmatique du langage et des habiletés sociales ont des conséquences dans l'interprétation mutuelle des contextes sociaux, entraînant une inadéquation des raisonnements et donc des malentendus.

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Les adultes autistes et non autistes ont parfois des expériences nettement divergentes du monde : ce qui apparaît le plus pertinent pour chacun des interlocuteurs se trouve alors en désaccord et devient source d'incompréhension mutuelle.

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Un article publié en 2023 dans la revue scientifique Autism montre que la manière de traiter les indices sociaux des adultes autistes, plus axés sur les détails, diffère de celle des adultes non autistes, plus axés sur la globalité. Les interprétations données aux événements sociaux par les adultes autistes sont à la fois plus ciblées sur les indices non-sociaux et moins attentives aux éléments principaux par rapport aux adultes non autistes : l'attribution de sens s'avère donc différente de par un style de traitement différent des stimuli.

Il est intéressant de noter que les adultes présentant des traits autistiques (mais n'atteignant pas le seuil du diagnostic clinique d'autisme) peuvent également rencontrer des difficultés pragmatiques au cours de situations sociales complexes.

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Un article paru en 2023 dans la revue Psychopathology suggère que s'il existe un besoin fondamental commun de confiance et de lien social, des différentes frappantes dans l'expérience sensorielle existeraient entre les adultes autistes et non autistes.

Favoriser les processus positifs à travers la confiance, le respect et l'expérience vécue de la sécurité (à la fois dans les environnements interpersonnels et physiques) en modifiant les contextes qui les perturbent permettra aux personnes autistes et non autistes de progresser vers un partage réciproque, chacun à sa manière et à son rythme.

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Les personnes autistes perçoivent le monde de façon fragmentée et ont des difficultés à saisir la globalité en un tout cohérent. Afin de mieux se comprendre, il s'agit donc de faire émerger une expérience partagée du monde, créer une interface dans laquelle peuvent s'investir pleinement les personnes autistes et les personnes non autistes.